Sylvie Nallet partage son expérience traumatisante sur la communication lors de sa troisième grossesse. Elle devait rencontrer l'anesthésiste en préparation de son accouchement. Elle a opté pour une clinique privée, pensant que ce cadre serait plus accueillant que le secteur public, en raison d'une précédente mauvaise expérience lors de l'accouchement de son deuxième enfant.
Lors de sa visite au cabinet de l'anesthésiste, celui-ci a refusé de lui fournir des informations par écrit et l'a contrainte à lire sur ses lèvres. Suite au refus de Sylvie de communiquer de cette manière, le médecin, visiblement furieux, a renversé des objets sur son bureau devant ses enfants et sa mère, qui l'accompagnaient à ce rendez-vous.
Face à cette situation, Sylvie a décidé de quitter le bureau. En sortant, le médecin a tenté de la rassurer et de l'inciter à revenir, mais Sylvie ne voyait pas d'autre option que de s'en aller.
De retour à son domicile, en larmes, elle a contacté son gynécologue via un Minitel à l'époque. Elle a expliqué la situation, et son gynécologue l'a encouragée à retourner à l'hôpital public, lui promettant d'informer l'équipe de la maternité et de respecter ses préférences de communication.
Malgré l'existence d'une charte du patient, avons-nous réellement la possibilité de choisir notre mode de communication ?
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